L’endométriose, affection gynécologique chronique, est reconnue comme un enjeu médical majeur sur le plan national.

La prévalence de l’endométriose n’est pas exactement connue mais estimée de 2 à 10 % des patientes en âge de reproduction et est retrouvée chez 15 à 25 % des patientes présentant un problème d’infertilité.

L’endométriose est largement sous-estimée en termes de diagnostic et de prise en charge.

Elle est responsable de syndromes douloureux et d’infertilité dont la prise en charge devrait être nettement améliorée par la prise de conscience du public et des médecins.

Les progrès de l’imagerie, notamment de l’IRM, a fait très nettement progressé le diagnostic d’endométriose, et notamment d’endométriose pelvienne profonde.

L’impact de l’endométriose sur la fertilité est connue, sa prise en charge doit faire l’objet d’une concertation pluridisciplinaire tant chaque tableau clinique peut être différent.

 

De façon schématique, on distingue trois « entités endométriosiques » :

  • l’endométriose péritonéale superficielle

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  • l’endométriose ovarienne

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  • l’endométriose pelvienne profonde

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en sachant que l’association des différentes formes d’endométriose est fréquente.

Des recommandations de l’HAS et du CNGOF, en termes de prise en charge de l’endométriose dans le cadre de l’infertilité, ont été émises en 2017.

A l’occasion des 20ème Journées d’Assistance Médicale à la Procréation qui se sont tenues à l’Hôpital Américain de PARIS en novembre 2019, une table ronde, associant plusieurs spécialistes chirurgiens et de médecine de la reproduction, a permis de rappeler les différentes alternatives médicales ou chirurgicales dans l’endométriose ovarienne et dans l’endométriose pelvienne profonde.