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Numéro « Spécial FERTILITÉ »
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édito

Carine PESSAH

Charles BRAMI

Patrice CLEMENT

Numéro spécial FERTILITÉ

 

Le Comité de Rédaction de GYNECO-ONLINE présente un numéro spécial FERTILITÉ.

Les 19e Journées de la Fédération Française d’Étude de la Reproduction (FFER) tenues en septembre 2014 et les 15e Journées d’Assistance Médicale à la Procréation (AMP) de l’Hôpital Américain de PARIS en novembre 2014, ont fait l’objet de communications, tables rondes et posters dont nous avons fait, avec le Docteur Carine PESSAH, pharmacien biologiste et le Docteur Patrice CLEMENT, Président des BLEFCO et membre du Comité Médical et Scientifique de l'Agence de la Biomédecine, un résumé non exhaustif.

Parmi les thèmes qui ont marqué l’année 2014, nous avons choisi de développer :

  • la place de l’hormone anti-müllerienne (AMH) dans les bilans d’infertilité : critère majeur dans l’évaluation de la fonction ovarienne, son taux ne doit pas en faire, pour autant, une « épée de Damoclès ». Des études probantes ont permis de laisser toute sa place à une AMP intraconjugale en cas d’AMH basse ;
     
  • la réceptivité endométriale. Tout reste à faire, mais des innovations importantes ont été rapportées sur le sujet essentiel de la « FENÊTRE D’IMPLANTATION EMBRYONNAIRE » ;
     
  • l’évaluation de la qualité endométriale sur les plans immunitaires et génomiques ;
     
  • les stratégies de transfert embryonnaire, du double transfert au « freeze all embryon » ont été largement commentées ;
     
  • la génétique n’est pas en reste : le Docteur P. CLEMENT évoquera les recommandations de l’ESHRE sur « génétique et infertilité » ;
     
  • le Docteur C. PESSAH analysera les résultats des traitements de fécondation in vitro (FIV) en Europe (rapport de l’ESHRE, octobre 2014, Human Reproduction).

Les défis pour améliorer la prise en charge et les résultats de l’assistance médicale à la procréation restent nombreux. Cette activité, sous la tutelle de l’Agence de Biomédecine, voit se développer régulièrement des techniques qui, si elles ne sont pas corroborées et vérifiées de façon scientifique, ne sont pas de réels progrès.

Nous devons poursuivre une étroite collaboration pluridisciplinaire entre gynécologues, chirurgiens, biologistes, généticiens, sans omettre bien sûr l’aspect psychologique de la prise en charge des couples.

Comme dans les pathologies mammaires où l’oncogénétique a permis une prise en charge « ciblée » des patientes, le défi de l’assistance médicale à la procréation est que les progrès de la génomique, de la protéomique et de la biologie moléculaire, permettront, dans l’avenir, une personnalisation dans le choix des inductions d’ovulation, de l’évaluation de la qualité embryonnaire et de la meilleure chronologie dans l’implantation embryonnaire. 

 

Les articles sont édités sous la seule responsabilité de leurs auteurs.